A la découverte de Pascal Robaglia

Né le 27 février 1955, Pascal Robaglia est un galeriste de renom qui a obtenu son diplôme à Sup de Co Dijon en 1979. Après un début de carrière chez L’Oréal,ce passionné d’art a ouvert sa galerie dans son propre appartement. Il s’intéresse notamment au street art ou l’art qui s’expose hors des galeries. D’ailleurs, selon lui, les fresques réalisées sur les façades des immeubles rendent le quartier plus attractif.

Ainsi, Pascal Robaglia ne cache pas son admiration pour Jean-Michel Basquiat qui est un véritable avant-gardiste. Pour rappel, Basquiat est aussi l’un des pionniers de l’underground. Ses œuvres sont tellement appréciées que l’une de ses toiles fut vendues à Sotheby’s pour la « modique » somme de 110,5 millions de dollars. Pascal Robaglia, c’est aussi un grand sportif qui se démarque dans plusieurs domaines comme l’alpinisme, la plongée sous-marine, le ski. Personnage à la carrure imposante, il a réalisé plus de 300 plongées et a même obtenu plusieurs brevets.

Ses études

Pascal Robaglia a obtenu son bac scientifique à l’issue de ses études au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine. Il s’est ensuite intéressé au commerce et a poursuivi ses études à l’ESC Dijon. L’établissement est d’ailleurs l’un des plus renommé de France. En 1978, le passionné d’art obtient son diplôme d’études supérieures et évolue en lançant la Junior-Entreprise. En parallèle, il effectue des stages chez Hermès et même auprès des banques de Bruxelles et Benelux.

Pascal Robaglia sur le plan professionnel

Galériste réputé, Pascal Robaglia s’est lancé très tôt dans les affaires. Il n’a pas hésité à se perfectionner en travaillant pour des grands groupes comme L’Oréal, Roger Gallet. Néanmoins, il n’a pas oublié sa passion pour la peinture à la quelle sa grand-mère l’a initiée. Il aime arpenter les galeries et consacre beaucoup de temps à contempler les œuvres de ses pairs. Très vite, il comprend que sa vocation est d’ouvrir sa propre galerie. D’ailleurs, pour se démarquer, Pascal Robaglia mise sur des tableaux anciens et sur des meubles contemporains. Durant une quinzaine d’année, la galerie rencontre un franc succès.

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Street art

Ses débuts en tant que galériste

A la suite de ses études et ses nombreuses expériences professionnelles, Pascal Robaglia a décidé de louer un painthouse situé à Neuilly. Son but : monter sa propre galerie, avec l’appui de sa femme et de ses deux enfants. D’ailleurs, il n’a pas hésité à y investir ses dernières économies. Il faut croire que son esprit artistique lui a permis de repérer, très vite, des peintres talentueux. Les premières œuvres exposées dans la galerie de Neuilly rencontrent un franc succès. La renommée ne s’est pas fait attendre puisque les visiteurs étaient conquis par les tableaux choisis par ce galeriste originaire de Corse. Le public a surtout apprécié son profil et le concept « l’art à domicile ». Les visiteurs se sentaient comme chez eux et pouvaient tout emporter.

Une belle carrière

Fort du succès de ses débuts en tant que galeriste, Pascal Robaglia s’est offert une demeure dans le Vésinet et y installe sa galerie. Comme à son habitude, le galériste développe un concept basé sur l’accrochage « comme sur vos murs ». Les œuvres qu’il expose touchent un large public et le succès est au rendez-vous. Il ne cesse de rechercher de jeunes artistes afin de révéler leur talent. Pascal Robaglia est également un fervent collectionneur qui se passionne pour l’art contemporain, et surtout pour le street art. Il apprécie aussi les œuvres plus classiques.

Le métier de galériste, selon Pascal Raboglia

Le galériste a pour rôle de représenter et de promouvoir les œuvres des artistes. Pour ce faire, il investit dans les campagnes de publicité, de promotion et de communication. Le propriétaire d’une galerie met tout en œuvre pour organiser les plus belles expositions : location de boutiques, de salles, de stands… Il lui faut également une équipe polyvalente. A la question : Pourquoi les galeries prennent-elles une marge importante ? Pascal Raboglia répond que le galériste doit s’acquitter des charges et des taxes. Par ailleurs, les taxes en France sont tellement variées que les promoteurs d’art préfèrent se délocaliser à Londres, à New York et même à Hong Kong. Pascal Robaglia déplore également le fait qu’il y ait de moins en moins de galeristes. Certains se découragent très vite face aux obligations légales et aux premiers échecs. En effet, les œuvres d’un artiste peuvent susciter l’intérêt général, comme elles peuvent laisser le public de marbre.

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Le street art : l’une des passions de Pascal Robaglia

Bien qu’éphémère, le street art séduit les passionnés d’art, dont le galériste Pascal Robaglia. Ainsi, « l’art hors des murs » est très en vogue et les artistes peuvent désormais compter sur une institution dédiée qui est basée à Sète. La ville abrite même un véritable musée à ciel ouvert dénommé MOCA. Hormis les murs des immeubles, le street art s’invite dans les métros. Les passagers peuvent ainsi contempler de véritables chefs d’œuvres, tout au long du trajet. C’est notamment le cas à Toulouse et à Nice où les artistes comme Pascal Robaglia sont reconnus pour leur talent. Outre le côté artistique, le street art apporte une valeur ajoutée à l’immobilier. Les graffitis et les freques sur les murs sont empreints de vitalité. Les experts affirment même que le street art booste radicalement le marché de l’immobilier.

L’art s’expose hors des murs

L’art n’a pas de limites, ni de frontières. Pour promouvoir les artistes, les gares sont dotées de pianos en libre-service. Si vous passez par Paris, Toulouse ou Bordeaux, n’hésitez pas à jouer un petit morceau. Autrement, des entreprises réaménagent des lieux désaffectés afin d’y exposer le street art ainsi que des œuvres photographiques. Il en est de même des centres commerciaux qui sont de véritables réservoirs d’art. Bref, les expositions sont organisées un peu partout : au Beaugrenelle à Paris jusque dans les centres commerciaux. Des nouveaux artistes sont mis en lumière grâce à ces fresques qui ornent les murs des grandes villes. Il n’est pas rare de voir des artistes de rue qui marchent dans les pas du grand Basquiat.

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